Fermeture d'usines : Le coût énergétique, un défi croissant pour l'industrie française

La fermeture des usines Michelin à Vannes et Cholet est un signal d’alarme pour l’industrie française. Florent Menegaux, PDG de Michelin, a cité la volatilité des prix de l’énergie comme l’une des raisons principales de cette décision. Avec une industrie ne représentant plus que 10 % du PIB français, ce choc met en évidence les défis structurels que posent les coûts énergétiques et les exigences environnementales croissantes.

Les prix de l’énergie ont atteint des niveaux de volatilité inédits en France, particulièrement sur le marché spot, influencé par les tensions géopolitiques et la transition énergétique. Les industriels sont désormais contraints de naviguer dans un contexte où le coût de l’électricité varie fortement, complexifiant les décisions d’investissement à long terme. Cette volatilité du marché pousse les entreprises à s’appuyer sur une variété de contrats pour sécuriser leurs approvisionnements : ARENH pour un accès régulé à l’électricité nucléaire, PPA pour des accords à long terme avec des producteurs d’énergie renouvelable, contrats à terme pour éviter la fluctuation des prix, ou encore les CFD (Contracts for Difference) soutenus par l’UE, qui permettent de compenser les différences entre un prix de référence et le prix du marché (Lien UE 2023 sur les CFD).

Outre les coûts, la pression des réglementations environnementales, telles que la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et les FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire), impose aux entreprises des standards élevés pour leur conformité environnementale. Bien que ces régulations favorisent une transition énergétique responsable, elles demandent un effort supplémentaire pour intégrer et respecter ces normes, en particulier dans un contexte où la compétitivité doit être maintenue.

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Gioza : Optimiser l’approvisionnement et la gestion énergétique grâce à l’intelligence collective

Chez Gioza, nous identifions trois axes majeurs pour soutenir la réindustrialisation – ou du moins, limiter la désindustrialisation :

1. Incertitude des coûts énergétiques : Au-delà du prix de l’énergie, c’est la volatilité et l’imprévisibilité qui pèsent lourdement sur les décisions industrielles. Les entreprises ont besoin de solutions pour maîtriser leurs dépenses et réduire leur exposition aux fluctuations du marché.
2. Réglementation : La multiplication des normes comme la CSRD et les FDES incite les entreprises à réduire leur empreinte carbone. Cependant, ces initiatives sont souvent contraignantes et demandent des ressources importantes. Nous pensons qu’il est essentiel de simplifier ces démarches et de transformer ces obligations en leviers d’efficacité, plutôt que de voir les normes uniquement comme une contrainte.
3. Intelligence collective : Chaque acteur dans une entreprise industrielle utilise des données énergétiques. Chez Gioza, nous pensons qu’il est possible de transformer ces données en levier de croissance ou, au minimum, en gain de temps, en partageant l’information de manière accessible et actionnable. Cette approche permet d’optimiser les coûts énergétiques et de répondre aux objectifs de performance.

Nous exprimons notre soutien sincère aux industriels français et à ceux qui luttent pour que notre industrie redevienne un pilier économique, malgré les défis actuels. Si vous souhaitez discuter de solutions pour répondre à ces enjeux, notre équipe est disponible.

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Sources :

• ADEME - Chiffres clés de l’énergie
• Ministère de la Transition Écologique - Transition énergétique en France
• UE 2023 - Mécanisme CFD pour stabiliser les prix
• Datons